VERNA
INVENTIONS
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_Voile de traction auto portée_ Retour page
_Comparaison avec les voiles volantes de traction classiques_
_ Les voiles volantes classiques (voir ici) ne sont pas guidées, l'angle d'utilisation en hauteur n'est pas gérable, il découle de ce manque de modularité que la voile volante a une forte propension à prendre une position zénithale, la force de traction ainsi générée est en grande partie annihilée, car verticale.
_ Selon la présente invention, le positionnement en hauteur de la voile est géré grâce à des flotteurs (Fa et Fb de la figure 5 du brevet déposé) qui possèdent plusieurs fonctions :
1°/_ Ils limitent la montée en hauteur de la voile, ils peuvent être remplis d'eau à volonté. 2°/_ Les
flotteurs, outre leur fonction initiale, offrent l’avantage de fournir à la voile une
stabilité latérale supplémentaire due à leurs présences dans l’eau et au différentiel de densité de ce fluide par rapport à l’air agissant sur la dite voile, de plus, ils comportent des gouvernails et motorisations qui permettent de la guider latéralement par le bas.
_ Les voiles classiques ne sont pas
non plus guidées latéralement, la traction se fait ainsi par un côté au petit
bonheur des vents rencontrés, le gouvernail du bateau est utilisé pour contrer la dérive
latérale, ce qui freine l'avancée de ce dernier.
_ Selon la présente invention, le positionnement latéral de la voile est géré :
1°/_ Par les treuils TCCG et TCCD, qui travaillent
indépendamment l'un de l'autre, de façon à amener la dite voile dans l'axe
longitudinal du bateau par le haut,
(voir ci-dessous la figure 17 du brevet déposé).
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2°/_ Par les gouvernails et motorisations des flotteurs Fa et Fb qui dirigent la voile par le bas.
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_ La voile, gouvernée latéralement par ces deux moyens, tracte le navire dans la direction voulue, le gouvernail devient inutile en pleine mer.
_ Les voiles volantes classiques, non guidées font des 8, ce qui est très joli et décrit comme un effet extraordinaire alors que ce mouvement est naturel, sans aucun effet mécanique de halage profitable et fatigue inutilement le câble de traction à son point d'accroche.
_ Le coefficient de rugosité sur mer
est quasiment nul, de ce fait, la
capture de vent en altitude n'a que peu d'intérêt.
* Table des classes et longueurs de
rugosité (Wikipédia)
Type de paysage |
Classe de
rugosité |
Longueur de
rugosité
(en
m)
|
Indice d'énergie (en
%) |
Mer ouverte, “Fetch” d'au moins 5
km |
|
0,00002
|
|
Surface
d'eau |
0
|
0,0002
|
100
|
Terrain complètement dégagé avec une
surface lisse, p.ex. une piste d'atterrissage en béton ou de l'herbe fraîchement
coupée |
0,5
|
0,0024
|
73
|
Terrain agricole dégagé, sans clôtures ou
haies vives, et avec très peu de constructions. Seulement des collines doucement
arrondies |
1
|
0,03
|
52
|
Terrain agricole avec quelques
constructions et des haies vives de 8 m de haut situées à environ 1.250 m les
unes des autres |
1,5
|
0,055
|
45
|
Terrain agricole avec quelques
constructions et des haies vives de 8 m de haut situées à environ 500 m les unes
des autres |
2
|
0,1
|
39
|
Terrain agricole avec beaucoup de
constructions, arbrisseaux et plantes, ou des haies vives de 8 m de haut situées
à environ 250 m les unes des autres |
2,5
|
0,2
|
31
|
Villages, petites villes, terrain agricole
avec de nombreuses ou de hautes haies vives, des forêts et un terrain très
accidenté |
3
|
0,4
|
24
|
Grandes villes avec de hauts
immeubles |
3,5
|
0,8
|
18
|
Très grandes villes avec de hauts immeubles
et des grattes ciel |
4
|
1,6
|
13
|
* Définitions selon l'Atlas éolien
européen, WAsP.
Voir ici une intéressante étude du sujet.
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